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Etude de contrôle épigénétique de la réponse inflammatoire

L’Akirine active, en coopération avec le complexe SWI/SNF, un sous- ensemble de gènes cibles du facteur NF-kB Relish, caractérisés par la présence de marques H3K4ac sur leurs promoteurs

En aval des voies de signalisation NF-kB activées par des stimuli inflammatoires, les facteurs de transcription NF-kB jouent un rôle central. Ils sont responsables de l’activation de centaines de gènes a activité pro- ou anti-inflammatoire. En utilisant la Drosophile comme modèle d’étude, notre équipe a récemment isolé un nouveau membre de la voie IMD, appelé Akirine. Cette protéine, qui est conservée parmi les métazoaires, est nécessaire à la signalisation NF-kB. Son action est tout à fait originale puisque nos travaux ont démontré que l’Akirine agit comme un sélecteur capable d’influencer le choix des gènes cibles de NF-kB à transcrire, chez les insectes comme chez les mammifères. Les Akirines permettent au facteur NF-kB de cibler préférentiellement les gènes à activité

pro-inflammatoire et non les gènes impliqués dans la résolution de l’inflammation. Ce type de molécules sélectrices représente donc le «chaînon manquant» pour la compréhension de la sélectivité de la signalisation NF-kB.

Nos travaux montrent que l’Akirine agit dans la régulation des voies de signalisation NF-kB via le recrutement du complexe de remodelage de la chromatine SWI/SNF, et le dépôt de marques épigénétiques spécifiques sur les promoteurs des gènes cibles de NF-kB et dépendant de l’Akirine.

Nous proposons d’identifier chez la Drosophile et des lignées cellulaires humaines et murines, les mécanises épigénétiques impliquées dans le contrôle de la sélectivité transcriptionelle des gènes cibles de NF-kB.