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Un élément clé de l’immunité antivirale est la distinction entre les éléments du “soi” et du “non-soi”. Cette distinction peut être effectuée à travers la détection d’ARN double-brin (ARNdb), un signe courant d’infection virale, par des hélicases ARN cytosoliques. Selon les organismes, deux voies antivirales majeures peuvent être induites par des hélicases ARN : la voie de l’ARN interférence et celle des interférons (IFN). Chez les insectes, comme Drosophila melanogaster, la voie de l’ARN interférence permet la détection des ARNdb par la protéine Dicer-2 et la production d’ARN de petites tailles de 21 nucléotides. Ces petits ARN (ARNi) vont être utilisés comme guides par la protéine AGO2 (famille des protéines Argonaute) afin de cibler spécifiquement les ARN afin de les neutraliser.

Les activités de recherche de l’équipe “ARN interférence et récepteurs” sont axées sur la compréhension du rôle de l’ARN interférence dans l’immunité antivirale chez les insectes. Nous sommes intéressés par la compréhension de trois étapes de l’immunité antivirale chez la drosophile :

  • Comment les ARN viraux sont reconnus par l’endonucléase Dicer-2 ?
  • Quels sont les complexes antiviraux versus l’ARN interférence ?
  • Quelle est la dynamique de l’immunité antivirale in vivo ?

Mots clés: Drosophila melanogaster, virus, immunité innée, ARN viraux, récepteurs des acides nucléiques, petits ARN, ARN interférence, traduction sélective

Lamiable et al., J Virol. 2016 May 12;90(11):5415-26.
Claire Rousseau – 2020 – Science Sketches

Contacts

Professeure
Carine Meignin
c.meignin@unistra.fr