Publications
2011
Chtarbanova Stanislava, Imler Jean-Luc
Immunité innée antivirale chez la drosophile Journal Article
In: Virologie, vol. 15, no. 5, pp. 296-306, 2011, ISSN: 1267-8694.
Abstract | Links | BibTeX | Tags: *RNA Interference, antiviral immunity, Argonaute, dicer, helicase, imler, M3i, viruses
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title = {Immunité innée antivirale chez la drosophile},
author = {Stanislava Chtarbanova and Jean-Luc Imler},
url = {http://www.jle.com/fr/revues/vir/e-docs/immunite_innee_antivirale_chez_la_drosophile_290366/article.phtml?tab=texte},
doi = {10.1684/vir.2011.0417},
issn = {1267-8694},
year = {2011},
date = {2011-10-01},
journal = {Virologie},
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abstract = {La drosophile est utilisée depuis une quinzaine d’années comme modèle pour l’étude des mécanismes de l’immunité innée contre les infections bactériennes et fongiques. Les mécanismes de défense de cet insecte contre les infections virales sont maintenant abordés. L’interférence ARN joue un rôle essentiel dans la détection et le contrôle des virus. Ce mécanisme implique la reconnaissance des ARN double brins viraux par Dicer-2 et leur coupure pour former des petits ARN interférants (ARNsi) de 21 nucléotides. Ces ARNsi sont ensuite chargés sur l’enzyme Argonaute-2, qui inhibera spécifiquement les ARN viraux contenant une séquence complémentaire. Une réponse immunitaire inductible contribue également au contrôle des infections virales chez la drosophile. Cette réponse implique les voies de signalisation Toll et IMD, d’une part, (régulant des facteurs de transcription de la famille NF-κB) et JAK/STAT, d’autre part. On ne sait encore que peu de choses sur la nature des molécules effectrices régulées par ces voies de signalisation et sur les récepteurs qui les activent. Même si de nombreux points d’interrogation demeurent, l’intérêt du modèle drosophile pour identifier des mécanismes de défense antivirale conservés au cours de l’évolution, et impliqués dans la transmission des arbovirus par les moustiques, est aujourd’hui bien établi.},
keywords = {*RNA Interference, antiviral immunity, Argonaute, dicer, helicase, imler, M3i, viruses},
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La drosophile est utilisée depuis une quinzaine d’années comme modèle pour l’étude des mécanismes de l’immunité innée contre les infections bactériennes et fongiques. Les mécanismes de défense de cet insecte contre les infections virales sont maintenant abordés. L’interférence ARN joue un rôle essentiel dans la détection et le contrôle des virus. Ce mécanisme implique la reconnaissance des ARN double brins viraux par Dicer-2 et leur coupure pour former des petits ARN interférants (ARNsi) de 21 nucléotides. Ces ARNsi sont ensuite chargés sur l’enzyme Argonaute-2, qui inhibera spécifiquement les ARN viraux contenant une séquence complémentaire. Une réponse immunitaire inductible contribue également au contrôle des infections virales chez la drosophile. Cette réponse implique les voies de signalisation Toll et IMD, d’une part, (régulant des facteurs de transcription de la famille NF-κB) et JAK/STAT, d’autre part. On ne sait encore que peu de choses sur la nature des molécules effectrices régulées par ces voies de signalisation et sur les récepteurs qui les activent. Même si de nombreux points d’interrogation demeurent, l’intérêt du modèle drosophile pour identifier des mécanismes de défense antivirale conservés au cours de l’évolution, et impliqués dans la transmission des arbovirus par les moustiques, est aujourd’hui bien établi.